photo LE BAL DU SIÈCLE

LE BAL DU SIÈCLE

Manifestation culturelle

Schiltigheim 67300

Le 18/06/2024

Emparons-nous des mots de Ludovic Janvier qui, à travers la voix d’une femme acharnée de bal, nous raconte la passion de vivre et d’aimer ! De bal en bal, de musette en tango, sa vie défile et elle se raconte dans un dialogue endiablé avec l’accordéoniste. Un corps à corps de notes et de mots, un bal des souvenirs qui célèbre la vie sur tous les temps, pour défier la mort, danser et danser encore, dans une langue truculente et déchaînée ! 

photo Norma

Norma

Manifestation culturelle

Strasbourg 67008

Du 11/06/2024 au 20/06/2024

Opéra en deux actes.Livret de Felice Romani.Créé le 26 décembre 1831 à Teatro alla Scala de Milan.  Alors que la lune est déjà haute dans le ciel, une foule d’adorateurs bruisse de mille rumeurs. Celle qu’ils attendent avec tant d’impatience viendra-t-elle exercer devant eux son art mystérieux ? Certains en doutent, d’autres guettent fébrilement son apparition. Enfin, le silence se fait et leur idole s’avance à leur rencontre pour se prêter au culte ancestral, les yeux fermés et les bras croisés sur une parure sublime. Le temps semble suspendu à ses lèvres qui forment sur son visage impénétrable un sourire énigmatique. Le miracle tant désiré se produit : sa voix d’or s’élève dans le plus grand des recueillements pour entonner son hymne éternel, « Casta Diva », dédié à la déesse lunaire. Derrière cette assurance sans faille se dissimulent pour tant les blessures d’une femme trahie dans son amour et lasse de son sacerdoce.

photo Les histoires d'a, par l'Ensemble Virévolte

Les histoires d'a, par l'Ensemble Virévolte

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 29/07/2021

Femme objet cherche manipulateurÀ deux seulement, puisque c’est souvent à deux qu’on patine à s’aimer, Aurore Bucher et Jérémie Arcache, dans la nudité d’une voix et d’un violoncelle mêlés proposeront un florilège d’Histoires d’a. Mais quand on raconte, ou quand on chante une histoire d'amour, c'est rarement l'Amour lui-même qu'on raconte et qu'on chante, surtout qu'en général – ça finit mal. Le récit d'un amour, c'est parfois une histoire d'abandon, pleine d'amertume, parfois une aventure, une absurdité, souvent l'histoire attristée d'une absence, et parfois, mais tellement rarement, l'assouvissement absolu. C'est toujours une histoire d’a. Fortement conditionnés par les nouvelles plateformes de rencontres, géolocalisées, indiscrètes et addictives, nos désirs amoureux sont mis à l’épreuve de la modernité. Derrière la légèreté du propos, et tout gardant l’humour comme seul salut, nous tenterons d’explorer la solitudes des âmes, les ratages, nos échecs et aussi nos espoirs toujours chevillés au corps. La recherche de l'âme sœur sera la matière drôle, la matière tendre, dont s'empare le duo. La quête terrible de l'alter ego apparaîtra alors aussi dans son éternel recommencement.

photo Kaoutar Harchi et Nina Bouraoui. Les exilées de l’intérieur.

Kaoutar Harchi et Nina Bouraoui. Les exilées de l’intérieur.

Manifestation culturelle

Strasbourg 67076

Le 10/09/2021

“J’ai souhaité retranscrire au plus près cet état d’éveil, de peur et de colère provoqué par la découverte soudaine que nous – jeunes filles et jeunes garçons identifiés comme musulmans, que nous le soyons ou pas d’ailleurs – étions perçus en France, par la France, comme un problème public. Une injustice à laquelle nous devons mettre fin” Kaoutar Harchi.Ce récit autobiographique retrace le cheminement sensible et intellectuel d’une enfant de l’immigration postcoloniale, animée par un désir de justice, née à Strasbourg. De son plus jeune âge l’écrivaine aujourd’hui se souvient. Après le succès d’ “Otages”, Nina Bouraoui nous offre une nouvelle voix de femme incandescente, celle de Mme Akli qui confie à ses carnets sa mélancolie, son âme d’exilée, la complexité d’être une femme française dans l’Algérie des années 70. Un roman envoûtant, brûlant, sensuel et poétique qui réunit toutes les obsessions littéraires de Nina Bouraoui : l’enfance qui s’achève, l’amour qui s’égare, le désir qui fait perdre la raison.   Rencontre avec Kaoutar Harchi, “Comme nous existons” (Actes Sud) & Nina Bouraoui, “Satisfaction” (JC Lattès).

photo Les stéréotypes de “beurettes” et de “gazelles”. Voix d'un féminisme

Les stéréotypes de “beurettes” et de “gazelles”. Voix d'un féminisme

Manifestation culturelle

Strasbourg 67076

Le 12/09/2021

Inès Orchani, Sarah Diffalah et Salima Tenfiche, trois autrices réunies sur le plateau des Bibliothèques Idéales pour lutter contre les assignations identitaires et les stéréotypes sans cesse renouvelés de la “beurette” et de la “gazelle”. Inès Orchani décrit librement l’expérience des codes, de leur transgression, des stratégies, des croyances et des sexualités. Les femmes qu’on y croise, gazelles et rebelles, incarnent un féminisme non occidental, un féminisme du secret et du courage, où les intentions l'emportent sur la forme. Dans l’élan créé par Virginie Despentes avec King Kong Théorie, Inès Orchani donne à entendre les voix d’un féminisme-monde. La femme d'origine maghrébine reste prisonnière d'un héritage colonial qui continue d'agir dans le débat public autant que dans l'imaginaire collectif. Affaires du voile, créneaux de piscine réservés aux femmes, loi sur la burqa, scandale du burkini, foulards de luxe chez Louis Vuitton, tenue de sport islamique chez Decathlon, la femme arabe ne cesse d'être au cœur de polémiques qui divisent dans leurs propres rangs féministes, musulmans, associations de femmes racisées, autant que militants de gauche ou antiracistes. Rencontre[...]

photo J’AIME

J’AIME

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 19/11/2021

« J’aime sa liberté que ses yeux se plissent quand il me sourit son recul son assurance ses yeux verts la rondeur absolument parfaite de ses pupilles la façon dont elles se détachent sur le blanc de son œil sa désinvolture ses certitudes même quand je pense qu’il se trompe… » Assise sur une chaise dans la cuisine, elle remonte lentement ses bas et dit « j’aime sa liberté… ». Les premiers mots du monologue éperdu de cette femme amoureuse d’un homme, qui dit tout ce qu’elle aime chez lui. Pourquoi elle l’aime lui, plutôt qu’un autre. Pas de déclaration enflammée, ni de passion dévorante. Elle ne révèle de son amour que les gestes simples de la vie qui passe, sans effusion ni démesure. La romancière Nane Beauregard a confié sa prose à l’actrice et metteure en scène Laure Werckmann : « Je veux qu’on écoute et qu’on entende la rumeur du cœur. Je fais du théâtre pour cela, pour ébouriffer nos peurs, nos chagrins, nos colères, réinterroger nos passions, bouleverser nos sens. » Car J’aime est avant tout une voix qui s’adresse au cœur, fait trembler les mains et monter les larmes, une conjugaison simple et intense du verbe AIMER.  

photo J’AIME

J’AIME

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 17/11/2021

« J’aime sa liberté que ses yeux se plissent quand il me sourit son recul son assurance ses yeux verts la rondeur absolument parfaite de ses pupilles la façon dont elles se détachent sur le blanc de son œil sa désinvolture ses certitudes même quand je pense qu’il se trompe… » Assise sur une chaise dans la cuisine, elle remonte lentement ses bas et dit « j’aime sa liberté… ». Les premiers mots du monologue éperdu de cette femme amoureuse d’un homme, qui dit tout ce qu’elle aime chez lui. Pourquoi elle l’aime lui, plutôt qu’un autre. Pas de déclaration enflammée, ni de passion dévorante. Elle ne révèle de son amour que les gestes simples de la vie qui passe, sans effusion ni démesure. La romancière Nane Beauregard a confié sa prose à l’actrice et metteure en scène Laure Werckmann : « Je veux qu’on écoute et qu’on entende la rumeur du cœur. Je fais du théâtre pour cela, pour ébouriffer nos peurs, nos chagrins, nos colères, réinterroger nos passions, bouleverser nos sens. » Car J’aime est avant tout une voix qui s’adresse au cœur, fait trembler les mains et monter les larmes, une conjugaison simple et intense du verbe AIMER.  

photo J’AIME

J’AIME

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 18/11/2021

« J’aime sa liberté que ses yeux se plissent quand il me sourit son recul son assurance ses yeux verts la rondeur absolument parfaite de ses pupilles la façon dont elles se détachent sur le blanc de son œil sa désinvolture ses certitudes même quand je pense qu’il se trompe… » Assise sur une chaise dans la cuisine, elle remonte lentement ses bas et dit « j’aime sa liberté… ». Les premiers mots du monologue éperdu de cette femme amoureuse d’un homme, qui dit tout ce qu’elle aime chez lui. Pourquoi elle l’aime lui, plutôt qu’un autre. Pas de déclaration enflammée, ni de passion dévorante. Elle ne révèle de son amour que les gestes simples de la vie qui passe, sans effusion ni démesure. La romancière Nane Beauregard a confié sa prose à l’actrice et metteure en scène Laure Werckmann : « Je veux qu’on écoute et qu’on entende la rumeur du cœur. Je fais du théâtre pour cela, pour ébouriffer nos peurs, nos chagrins, nos colères, réinterroger nos passions, bouleverser nos sens. » Car J’aime est avant tout une voix qui s’adresse au cœur, fait trembler les mains et monter les larmes, une conjugaison simple et intense du verbe AIMER.  

photo KIMBEROSE

KIMBEROSE

Manifestation culturelle

Schiltigheim 67300

Le 17/12/2021

Si jeune et déjà « Diva de la soul » ! Auteure-compositrice interprète Kimberly Kitson Mills est une chanteuse sidérante, une tornade de feeling, revisitant cette musique désormais ancienne qu’est la soul, pour lui redonner vigueur et nerf. Sa voix rappelle immanquablement celle de Billie Holiday, Nina Simone ou Amy Winehouse... Son dernier album Out, c’est le disque d’une femme forte, puissante, entrée dans la lumière. Qui a su explorer ses failles, accepter ses faiblesses pour renaître, et faire entendre sa voix dans toutes ses nuances. Out, c’est une porte qui s’ouvre, quelque chose qui s’éclaire. Mais surtout, une véritable déclaration d’indépendance.

photo Les Pins en Live

Les Pins en Live "Kaloune"

Manifestation culturelle

Haguenau 67500

Le 22/10/2021

Tout juste lauréate du 6e prix des Musiques de l'Océan Indien, Kaloune se fait une place parmi les voix singulières de la Réunion. Entre la prière, la déclamation et le chant, quelque part à la frontière de ces différents modes d’expressions, Kaloune construit une parole réunionnaise nouvelle, à même de conduire jusque dans les consciences d’aujourd’hui la mémoire dont son écriture est porteuse. Car cette jeune artiste est d’abord un auteur, poète abordant des thèmes comme la femme, l’histoire et la spiritualité.

photo Les Pins en Live

Les Pins en Live "Kaloune"

Culte et religion, Lecture - Conte - Poésie, Musique

Haguenau 67500

Le 22/10/2021

Tout juste lauréate du 6e prix des Musiques de l'Océan Indien, Kaloune se fait une place parmi les voix singulières de la Réunion. Entre la prière, la déclamation et le chant, quelque part à la frontière de ces différents modes d’expressions, Kaloune construit une parole réunionnaise nouvelle, à même de conduire jusque dans les consciences d’aujourd’hui la mémoire dont son écriture est porteuse. Car cette jeune artiste est d’abord un auteur, poète abordant des thèmes comme la femme, l’histoire et la spiritualité.

photo Antigone à Molenbeek et Tirésias

Antigone à Molenbeek et Tirésias

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 03/12/2021

Nouria, une étudiante en droit, qui vient au poste de police réclamer la dépouille de son frère parti rejoindre les rangs de Daech et mort dans un attentat suicide. Un adolescent qui d’homme devient femme, puis prophète aveugle qu’on ne veut pas entendre. Dans le monologue de Stefan Hertmans, dramaturge, comme dans celui de Kae Tempest, poéte·sse, se dressent derrière ces portraits d’aujourd’hui les silhouettes antiques d’Antigone et de Tirésias. Quoi de commun entre ces figures, ancrées dans le présent politique comme dans le passé mythique ? Une voix du refus d’un ordre étouffant, des assignations identitaires, culturelles, sociales, sexuelles, celle qui affronte le silence froid de l’institution en affirmant la nécessité vitale de l’empathie. Celle qui oppose un « je veux » à un « tu dois ». Guy Cassiers nous fait entendre ces paroles en miroir, dans un spectacle qui fait se rejoindre la technologie visuelle et la musique de Chostakovitch, enregistrée par le célèbre Quatuor Debussy. Un diptyque qui est bien plus qu’une simple actualisation de la tragédie dans le présent : il révèle dans le présent la permanence du tragique.

photo Antigone à Molenbeek et Tirésias

Antigone à Molenbeek et Tirésias

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 01/12/2021

Nouria, une étudiante en droit, qui vient au poste de police réclamer la dépouille de son frère parti rejoindre les rangs de Daech et mort dans un attentat suicide. Un adolescent qui d’homme devient femme, puis prophète aveugle qu’on ne veut pas entendre. Dans le monologue de Stefan Hertmans, dramaturge, comme dans celui de Kae Tempest, poéte·sse, se dressent derrière ces portraits d’aujourd’hui les silhouettes antiques d’Antigone et de Tirésias. Quoi de commun entre ces figures, ancrées dans le présent politique comme dans le passé mythique ? Une voix du refus d’un ordre étouffant, des assignations identitaires, culturelles, sociales, sexuelles, celle qui affronte le silence froid de l’institution en affirmant la nécessité vitale de l’empathie. Celle qui oppose un « je veux » à un « tu dois ». Guy Cassiers nous fait entendre ces paroles en miroir, dans un spectacle qui fait se rejoindre la technologie visuelle et la musique de Chostakovitch, enregistrée par le célèbre Quatuor Debussy. Un diptyque qui est bien plus qu’une simple actualisation de la tragédie dans le présent : il révèle dans le présent la permanence du tragique.